Depuis l’arrivée du variant Omicron, on en a beaucoup appris sur sa transmissibilité et sa nature supposément moins virulente.
Plus récemment, les spécialistes se demandent à quel point Omicron changera le visage de la pandémie de COVID-19. Un texte que j’ai particulièrement apprécié est celui de Sigal Samuel sur le site Vox. L’auteur nous éclaircit sur comment la COVID-19 deviendra une maladie endémique.
Samuel explique d’emblée nous sommes loins de la période endémique de la COVID-19, mais que la forte transmissibilité, la supposé faible virulence et les doses de rappel pourraient contribuer de façon significative à l’immunité collective.
Cependant, il ne faut pas minimiser le dommage immédiat d’Omicron et, surtout, la distribution inégale des vaccins.
Il cite une spécialiste de la University of Saskatchewan sur cet aspect :
“This is why Ramussen says “the key determinant” of when the pandemic ends is how long it will take to make vaccines accessible around the world (and to combat ongoing vaccine hesitancy). Currently, we’re not vaccinating the globe fast enough to starve the virus of opportunities to mutate into something new and serious. “If only a very small proportion of people are getting access to vaccines, we’re just going to keep playing variant whack-a-mole indefinitely,” Rasmussen said.”
C’est un facteur clé et un défi connu depuis l’arrivée des premiers vaccins.
Ici au Canada, les provinces s’occupent des règlements sanitaires afin de tenter de nous protéger autant que possible. Pas une tâche facile est les résultats sont discutables par moments.
Nous, les citoyens, devons faire un effort collectif et suivre les consignes qui, après presque deux ans, sont bien connues. Il n’incombe pas uniquement à nos gouvernements de nous protéger. Individuellement et collectivement, nous devons prendre des décisions éclairées (selon nos capacités, bien entendu) lorsque des éclosions se présentent.
Mais, pour assurer une distribution équitable des vaccins à l’échelle mondiale, se sont nos gouvernements nationaux qui doivent agir de concert avec l’OMS, entre autres.
Il est là le nerf de la guerre et j’espère que l’esprit du partage et de la collaboration règnera en 2022.